Streptococcus sp.
I) Résistance aux b-lactamines (pénicilline G, ampicilline ou
amoxicilline, oxacilline)
L’oxacilline permet de dépister une diminution de
sensibilité des streptocoques aux pénicillines. Si le diamètre est inférieur à 21mm, il faut
réaliser les CMI de l’ampicilline, de l’amoxicilline ou du céfotaxime.
Les streptocoques A et B sont toujours sensibles
aux pénicillines : en cas de phénotype intermédiaire ou résistant, il
faut vérifier la pureté et l’identification du germe.
II) Résistance aux aminosides (gentamicine)
A) Résistance de bas niveau
Résistance naturelle de bas niveau par faible
efficacité du transport membranaire. Leur synergie avec les
antibiotiques actifs sur la paroi des bactéries (glycopeptides et b-lactamines) est conservée.
B) Résistance de haut niveau
Principalement par production d’enzymes
inactivatrices. La résistance de haut niveau ne permet plus
l’utilisation des aminosides même en association.
-
Streptomycine HC :
ne répond que pour la streptomycine (mutation ou ANT)
- Kanamycine HC :
répond pour la kanamycine, l’amikacine et l’isepamycine (APH(3’)-III) On peut observer l’association de ces 2 mécanismes
d’action.
- Gentamicine HC :
une résistance à la gentamicine HC confère une résistance à tous les
aminosides.
III) Résistance aux MLS (érythromycine, lincomycine, pristinamycine)
- Méthylation de la
cible : phénotype MLSB qui peut inductible (kétolides :
S) ou constitutif (kétolides : R).
- Efflux :
confère une résistance isolé à l’érythromycine (et par extension aux
macrolides à 14 et 15 atomes : érythromycine, roxithromycine,
clarythromycine, dirithromycine, azithromycine).
S.pyogenes :
moins de 10% de résistance (environ 55% de MLSB constitutif
et 45% d’efflux).