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Diagnostic d'un hypercorticisme
(Syndrome de Cushing)

I) Impact de l’hypercorticisme

Mécanismes Clinique Biologie  
Catabolisme protéique Ostéoporose, vergeture pourpre, amyotrophie des membres, ecchymoses, chute des cheveux et des ongles …  
Augmentation néoglucogenèse Intolérance au glucose
Diabète
Hyperglycémie
Lipolyse Répartition facio-tronculaire des graisses Hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie
Effet minéralo-corticoïde Hypertension artérielle Hypernatrémie, hypokaliémie, alcalose métabolique
Propriété immunosuppressive Tendance aux infections
Tendance à la thrombose veineuse
 
Impact sur le système nerveux central Troubles du sommeil, anxiété, asthénie, confusion, perte de mémoire, dépression …
Diminution de l’activité sexuelle chez l’homme
 

II) Clinique associée à un hyper-androgenisme

Hypertrophie du clitoris, acnée, hirsutisme, raucité de la voix …

III) Diagnostic biologique

A) Ionogramme

Hypernatrémie, hypokaliémie, hyperglycémie

B) Hormonologie 

- 17 céto-stéroïdes et 17 hydroxy stéroïdes augmentés dans les urines de 24H
- cortisol libre des urines de 24H augmenté
- rapport (cortisol libre urinaire / créatinine urinaire) sur les urines de la nuit augmenté
- cortisol plasmatique augmenté avec rupture du cycle jour-nuit (dosage à minuit)
- cortisol salivaire : limite l’augmentation des taux de cortisolémie liée au stress de la prise de sang
- perte de rétrocontrôle des corticoïdes exogènes sur la sécrétion surrénalienne : mise en évidence par des tests de freinage.           - Test de freinage « minute » : prise de 1mg de Dexaméthasone vers 23H et dosage de la cortisolémie le lendemain matin.
En cas de syndrome de Cushing, la cortisolémie est élevée (pas de freinage de la sécrétion de cortisol)
          - Test de freinage « faible » : on utilise de plus fortes doses de dexaméthasone

IV) Diagnostic étiologique

A) Dosage d’ACTH

- ACTH plasmatique
- cathétérisme des sinus pétreux inférieurs : le dosage d’ACTH permet de différencier une sécrétion d’ACTH hypophysaire d’une sécrétion paranéoplasique.

B) Tests dynamiques

- Test de freinage fort : 8mg de dexaméthasone à minuit ou 2mg toutes les 6H pendant 2 jours (cortisol abaissé de 50% dans 80% des adénomes hypophysaires (maladie de Cushing)
- Test de stimulation hypophysaire par le CRF
- Test de stimulation à la métopyrone

C) Imagerie

- Scanner surrénalien
- IRM hypophysaire
- Scanner thoracique, abdominal, IRM thoracique : pour le diagnostic de syndrome paranéoplasique