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Le diagnostic d’une pancréatite aiguë impose l’hospitalisation (évolution gravissime possible)
- Recherche pluriquotidienne de défaillance viscérale
durant les 48 premières heures
- Evaluation des malades à risque : score de Ranson ou
Imrie >3, CRP > 150 mg/L, index de sévérité TDM > 4, terrain particulier :
surveillance renforcée clinique, radiologique (TDM tous les 10-15j sauf
complications) et biologique :
- tous les jours : créatininémie, saturation périphérique en O2
(SpO2) ou gaz du sang, hémogramme
- 2 fois/semaine : CRP
- Apports hydro-électrolytiques pour compenser la
déshydratation extracellulaire liée aux vomissements
- Jeûne et retour progressif à une alimentation orale
après 48H sans douleur (mise en route d’une nutrition artificielle si le
jeûne persiste au-delà du 7ème jour)
Antalgiques (principalement morphiniques)
Jeûne pour limiter les sécrétions pancréatiques puis
réalimentation après 48H sans douleur
- Prise en charge en réanimation
- Chirurgie : drainage de la nécrose
- Antibiothérapie
- Cholescystéctomie (lithiase vésiculaire)
- Traitement de la cause
- Règles hygiéno-diététiques
- s’opposent à l’autodigestion enzymatique du pancréas : aprotiline,
gabexate, camostat
- contrôlent la sécrétion pancréatique : atropine, glucagon,
somatostatine, octréotide
- neutralisent les médiateurs de l’inflammation : antagonistes de
cytokines